Nombreux sont ceux qui n’ont pas de pieds mais une base large et pleine.
Ceci dit, quelques-uns possèdent quand même des pieds, en forme de palmettes ou de griffes, des petits pieds poteaux anguleux dans le prolongement du corps. Quelques modèles possèdent des pieds écrasés et plats dans les angles.
Sur le devant, se trouve un gros fermoir, permettant d’y passer une tigette : cela s'appelle cela une fermeture "à broche et charnons".
Dans le coffret, se trouvent invariablement trois logements circulaires et profonds, pour trois petits flacons ronds, eux aussi réalisés en étain, en métal argenté ou en argent (dans la même matière que le coffret). Deux de ces flacons tubulaires sont appelés « ampoules » : une ampoule à saint Chrême et une ampoule à huile des catéchumènes. Ces deux ampoules sont munies d'un petit couvercle plat percé au centre. La logette du milieu contient l'ampoule à huile des malades, son couvercle est surmonté d'une croix.
Il est assez fréquent cependant de trouver les 3 flacons dotés d’une croix sommitale. Dans ce cas et pour les reconnaitre, les trois contenants sont alors marqués : OS (huile des catéchumènes), SC (Saint Chrême), OI (huile pour les malades). Aujourd’hui, ces abréviations sont différentes.
Quelques modèles ne proposent que deux logettes, pour les deux ampoules. Parfois, ces deux ampoules sont maintenues solidaires par une tige de métal qui les relie. Sur certains modèles encore plus rares, les trois ampoules sont toutes les 3 vissées les unes aux autres, constituant un seul cylindre.
Vous l'aurez constaté, les modèles sont nombreux et assez variés, de toutes provenances possibles, à l'exception du Nord et de l’Est de la France. A Paris, la base est ornée de godrons et une frise de rinceaux court sur le tiers supérieur du corps. A Toulouse, le modèle est cylindrique.
On en rencontre peu au XVIIème siècle et au début du XVIIIème siècle. En revanche, ils sont très nombreux à dater du milieu et de la fin du XVIIIème siècle.
Beaucoup de coffrets présentés à la vente sont aujourd’hui hétérogènes : les flacons sont souvent disparates et les couvercles parfois mal assortis.
Soyez donc bien vigilants lors de l’achat d’un coffret et vérifiez que l’assortiment de flacons soit bien cohérent.
Dans les inventaires anciens, les notaires leur ont donnés la dénomination de « petite boite pour porter le saint viatique aux malades" ou "réserve à Saintes Huiles".
LES ETUIS EN PHOTO CI-APRES NE SONT PAS EN VENTE.
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