Nos ancêtres lui donnèrent aussi les noms de « braisier », « braisière », ou encore « cloche à braises ».
L’étouffoir à braises est un grand récipient métallique fermé hermétiquement, grâce à un couvercle bien hermétique. Il s’en trouve en fer ou en cuivre. Les femmes les posaient au sol, près de la cheminée, car elles y mettaient des braises incandescentes. La raréfaction de l’air, dans le pot refermé empêchait les braises de se consumer, dans le but de les transformer en charbon de bois.
L’étouffoir est cylindrique, muni d’anses latérales et d’un couvercle emboîtant, à fond plat, porté par une haute batte, qui est une large et haute bande de métal et qui sert de socle permettant de l’isoler du sol.
Vous trouverez aussi des modèles d’étouffoirs, qui consistent en une grande cloche en poterie plombifère ou en métal (tôle de fer ou fonte) d’environ 60 cm de diamètre, munie d’une anse que l’on place directement sur les braises.
L’étouffoir avait sa place dans de très nombreux foyers mais aussi chez certains artisans comme le boulanger, dont le four était un élément essentiel de l’activité !
Source : Objets Civils Domestiques, C.Armijon et N.Blondel, p.452