Le pas d’âne est un outil d’odontologie équine, utilisé aujourd’hui par le dentiste équin ou le vétérinaire. Il permet d’effectuer l’entretien des dents de l’animal.
Ce fût auparavant l’apanage des maréchaux-ferrants et des soigneurs.
C’est un instrument qui est constitué d’une armature de fer sur laquelle sont placés deux plateaux, palettes ou arches circulaires percés en leur centre. Ils peuvent parfois être recouvert d’un bourrelet en cuir destiné à recevoir les dents du cheval.
Cet outil simple mais efficace permet de garder la bouche du cheval ouverte durant les soins qui lui sont prodigués.
Pour le fixer, il faut ouvrir la bouche de la bête, insérer l’outil et sortir la langue de l’animal du côté opposé à celui de l’intervention.
L'outils s’appelle aussi "spéculum" , "abaisse-langue" ou "ouvre-bouche".
Pour quoi utiliser un pas d’âne ?
Un cheval, un âne ou tout autre équidé peut rencontrer divers problèmes dentaires au long de sa vie. Le cheval a deux mâchoires de différente largeur. Ses dents poussent de façon ininterrompue tout au long de sa vie et ne sont régulées que par l'usure dûe à la mastication.
Cela provoque obligatoirement des usures irrégulières qui peuvent être corrigées en limant les parties saillantes et gênantes. Il y a bien sur aussi les classiques caries, qui font souffrir l’animal et peut aussi survenir une anomalie dentaire appelée « dent de loup ».
Il s’agit d’une molaire qui est un vestige de la première prémolaire. Elle est de petite taille et pousse devant les molaires de la mâchoire supérieure.
Elle gêne le cheval quand le mors appuie dessus.
Une simple intervention suffit donc à soulager l’animal.
Le pas d’âne c’est aussi :
- Une plante médicinale nommée « tussilage », qui est vivement recommandée contre la toux. Autrefois, on se servait de ses feuilles pour remplacer le tabac et de ses fleurs pour des infusions très sucrées. Son surnom "Pas d'âne" lui fut donné à cause de la forme de ses feuilles qui évoquent l'empreinte du sabot de l'âne.
- Les deux anneaux à la partie la plus avancée de la poignée, juste avant la garde, dans lesquels on mettait le majeur et l'index, de façon à donner plus de puissance à une frappe. Il aussi destiné à protéger l’index ou les deux premiers doigts.
- Des ressauts sur une rampe qui forment des marches rampantes basses et espacées. Un escalier en « pas d'âne » ou en « pas de mule » est un escalier ayant un grand giron et une faible hauteur de marche.