Il existe plusieurs formes de porte-montres : boite, écrin, coussinet plat, sculpture, petit monument, groupe animé, plat, sur pied ou sur piédouche. Le plus souvent, il prend la forme d’une pendule, mais vide !
D’ailleurs, je me souviens d’une dame, en salle des ventes, qui m’avait dit : « Ah ! Les cochons, ils ont volé le système de la pendule et eux, ils vendent la carcasse vide, c’est navrant ! ».
Il peut aussi consister en une plaque d’applique ou sur pied, munie de crochets auxquels les montres étaient suspendues : ces crochets s’appellent « crochets de montre(s) ».
Les porte-montres furent réalisés dans une très large variété de matériaux : ivoire, os, or, argent, cristal, verre moulé, opaline, fer, laiton, bronze, bois, porcelaine, faïence, terre vernissée, …
Un porte-montre mesure de 10 à 45 cm et peut être associé à une écritoire, un baguier, un encrier seul, … Certains modèles comportent un réceptacle ou une soucoupe qui permettait d’y mettre, lors du coucher, boutons de manchettes, de col, chaîne ou épingles, broches et autres objets de coquetterie.
Finalement, en observant bien les photos ci-dessous, vous vous rendrez compte qu’il existe des porte-montres qui sont très nettement masculins, d’autres franchement féminins et d’autres encore très neutres, destinés à être exposés à la vue de tous.
Un « porte-montre », c’est aussi une petite armoire vitrée dans laquelle les horlogers exposent des montres qui sont en vente.
POUR EN SAVOIR PLUS :
-F.Faure, les porte-montres des XVIIIème et XIXème siècles », l’Estampille, n°119, mars 1980, p.28-36
-« Les porte-montres des XVIIIème et XIXème siècles » 104 pages, 1982, collection J.Puraye, Musée Internationale d'Horlogerie La Chaux de Fonds, + de 100 photos et descriptions