Le vrai nom de cet ustensile, correctement employé est en réalité « écouvillon ».
Ce mot vient directement de l’ancien français « escouvillon », qui est lui-même un dérivé du mot « escouve », qui signifie « balai ».
Le nom avec lequel on le connait mieux est « rince-bouteille » ou de « lave-bouteille ». C’est d’ailleurs le nom donné à la fois à l’objet qui rince les bouteilles et la personne qui agit.
Un écouvillon, ou un rince-bouteille est un goupillon, dont la tête métallique offre un panache ébouriffé, comme pourrait l’être celui d’un vieux balai et dont l’usage bien évidemment de nettoyer. En l’occurrence, pour nous, il nettoiera une bouteille en verre !
C’est un ustensile manuel : il est en effet doté une solide manivelle métallique, qui, actionnée, entraine, une longue tige, qui est insérée dans le goulot de la bouteille. Au bout de la tige, il y a ce fameux toupet métallique, qui, par des rotations rapides, vient désencrasser et désincruster les lies de vins restées collées sur le fond et les parois basses.
Pour bien faire, il fallait mettre de l’eau dans le contenant et de bons biscotos !
Le modèle « Electric » offrait un plus : une petite pompe en laiton, actionnée par la manivelle, arrosait continuellement les parois durant le nettoyage. Mais, non, malgré son nom, il n’était pas branché sur le secteur : je vous l’ai dit, il fallait de bons biscotos !
On trouve divers objets qui se font nettoyer par un « écouvillon » (mais pas par un rince-bouteille) :
- le canon d’un fusil ou de toute arme à feu
- un four, au moment d’enfourner le pain, grâce à un vieux linge fixé au bout d’un long bâton
- une bouteille, pour en nettoyer les parois avant d’embouteiller à nouveau.
L’écouvillon peut donc prendre différentes formes.
Il existe différentes marques de rince-bouteilles comme l’ELECTRIC ou l’INUSABLE, l’AIGLON, l’ARNOR.